Si personne ne remet en cause l'effort budgétaire important que l'exécutif propose pour sauver notre économie, on est en droit de s'interroger sur le niveau de la dépense courante. Même en période de crise, nous continuons à vivre au-dessus de nos moyens ; on peut même se risquer à dire que la crise a été un accélérateur des dépenses courantes sous cette législature. Certes les besoins sont criants dans de nombreux secteurs où il est légitime d'y répondre, en particulier dans celui de la santé, mais nous regrettons qu'aucune hiérarchie n'ait été établie dans la dépense pour compenser cette hausse…