En ce début de nouvelle année, j'ai pris de bonnes résolutions : tenir les deux minutes ! Je m'y engage, d'autant que beaucoup de choses ont déjà été dites. Pour ma part, je vais essayer de quitter un petit peu le territoire et le sol pour reprendre un peu de hauteur, si vous me le permettez et sans tomber dans la flagornerie.
J'aimerais reprendre la question de la confiance. Nous vivons en effet un moment charnière. Pas plus tard qu'à la fin de l'année dernière, nous avons adopté l'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, qui va nous permettre de financer l'innovation. J'ai pris le temps de la trêve des fêtes pour faire le tour de mes confrères et discuter avec eux. Cela fait longtemps qu'ils n'ont plus eu à ce point confiance en notre ministre, qui est elle-même médecin et sait de quoi elle parle.
Nous nous trouvons donc dans une période de confiance. Si nous articulons cette confiance avec le dialogue souhaité aujourd'hui et la possibilité de l'innovation et du financement des projets innovants par le biais de cet article 51, force est d'admettre, monsieur le rapporteur, que votre proposition de loi n'arrive pas au bon moment.