Pas davantage : le prix actuel de l'électricité nucléaire est déjà bien supérieur à celui de plusieurs énergies renouvelables – en raison des dépenses liées à l'entretien des centrales, aux rénovations, à la gestion des déchets et j'en passe.
La sûreté nucléaire échappe-t-elle aux risques inhérents au changement climatique ? Certainement pas : nous sommes engagés sur la trajectoire d'un réchauffement global de 2,7 degrés d'ici à la fin du siècle. Or le cycle de l'eau, dont dépend le refroidissement des centrales nucléaires, est déjà fortement perturbé.
La probabilité d'un accident, si elle est certes faible, n'est donc pas nulle. Même si le risque n'est que de 1 %, cette hypothèse, si elle se réalisait, causerait 100 % de dégâts.
C'est la raison pour laquelle il importe de planifier et d'intensifier la recherche sur les énergies renouvelables. C'est ce que nous proposons grâce à cet amendement, conformément, d'ailleurs, aux conclusions des études publiées par l'association négaWatt et par le Réseau de transport d'électricité (RTE).