Intervention de Guillaume Garot

Réunion du mercredi 10 janvier 2018 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Avis défavorable à ces trois amendements de suppression. Je serai très bref après le débat que nous venons d'avoir.

Il ne faut surtout pas opposer la régulation et l'incitation, ni les politiques d'encadrement et celles d'aménagement du territoire – ce n'est pas le sens de cette proposition de loi. C'est tout au contraire la régulation qui donnera de la force et de l'efficacité à l'incitation.

Allons-nous décourager et pénaliser les jeunes médecins ? Ce ne sera pas du tout l'effet produit. La proposition de loi ne s'applique pas uniquement à eux, mais à tous les médecins, ni aux seuls généralistes – les spécialistes sont aussi concernés. Ce que nous vous proposons est un principe général : celui de la régulation.

Il faut bien sûr traiter la question du numerus clausus. Cela fait trente ans que l'on passe à côté en prétendant que l'on répondra aux besoins. À chaque fois, on est passé à côté… Le problème est que le numerus clausus a un effet retard de dix ans. Que fait-on pendant ce temps ? Un médecin sur deux a soixante ans ou plus : c'est maintenant que la question se pose. C'est pourquoi il faut agir dès aujourd'hui en proposant des solutions nouvelles. Tel est le sens de la proposition de loi, et en particulier de son article 1er.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.