En réponse à M. Quatennens, je dirai que si le principe de solidarité de la sécurité sociale doit être préservé, le tiers payant généralisé n'est pas du tout le bon moyen pour le faire : il ne faut pas confondre l'accès aux soins d'une part, la qualité et la pertinence des soins d'autre part – notion dont il a très peu été question ce matin. La lutte contre les dépassements d'honoraires peut et doit passer par d'autres voies.
Pour en revenir à la notion de confiance, que j'ai déjà évoquée, nous ne devons pas perdre de vue qu'un praticien qui connaît ses patients et, le cas échéant, leur situation précaire, applique de lui-même le tiers payant quand il l'estime nécessaire.