Monsieur le rapporteur général, il ne s'agit pas de subventionner à 100 % l'activité, mais simplement de réévaluer la base éligible de la réduction d'impôt la concernant. Dans le cas d'un hôtel, c'est sur la totalité du coût de revient qu'est appliqué le taux de réduction ; or s'agissant des croisières, on a décidé de limiter la base éligible et le taux actuellement appliqué n'atteint même pas celui qui s'applique pour les investissements relatifs aux câbles sous-marins – il est aligné sur celui qui vise les câbles de secours. Dans les territoires tels que la Polynésie française, un paquebot de croisière est un hôtel flottant, qui permet de développer des activités économiques, notamment touristiques, dans de très nombreuses îles ! C'est pour cela que nous continuons de proposer, depuis de très longues années, une telle mesure. Certes, à chaque PLF, un pas supplémentaire est franchi pour ouvrir le dispositif aux croisières, mais faisons en sorte de le rendre pleinement efficace !