Le deuxième amendement de Mme Pires Beaune est un peu le pendant du premier : comme l'a dit ma collègue, on voit bien qu'après avoir bénéficié des aides existantes, les personnes qui entrent en établissement doivent encore s'acquitter de 1 850 euros par mois en moyenne. Les plus modestes ne peuvent assumer un tel reste à charge et on voit bien que le crédit d'impôt profite largement aux déciles supérieurs. S'agissant ici des services à domicile, ce sont encore les classes les plus aisées qui bénéficient le plus de ces aides, pour des raisons qui ne sont pas forcément les plus pertinentes – il paraît un peu déplacé, eu égard aux nécessités sociales que rencontre notre pays, d'obtenir un crédit d'impôt pour faire garder sa résidence secondaire.