Monsieur le député, nous nous sommes engagés sur une augmentation réelle des moyens mis à la disposition des ministères de la justice et de l'intérieur – peut-être même avez-vous vous-même voté cette mesure – , car nous sommes conscients, comme vous, qu'il y a là un enjeu considérable pour restaurer l'autorité de l'État. Nous n'avons pas augmenté ces crédits budgétaires pour le plaisir d'accroître la dépense publique, mais parce que pendant trop longtemps, nous le savons, les dépenses consenties en faveur d'éléments essentiels de la sécurité nationale et collective, dans les prisons et dans la police, ont été trop faibles.