J'abonde dans le même sens : le problème concerne l'ensemble du territoire. Dans les secteurs ruraux, en particulier, on est en train d'organiser, au nom du refus d'artificialiser les terres, la rareté de l'espace à construire. Le prix du mètre carré construit est lui-même voué à augmenter, notamment avec l'entrée en vigueur dès le 1er janvier 2022 de la norme RE 2020. De plus, la flambée du prix des matières premières – dont certes personne n'est responsable – entraîne un surcoût de 15 % environ. Ainsi, la construction en bois est devenue inaccessible pour nombre de nos compatriotes du fait de l'augmentation du prix du bois. C'est donc un problème considérable qui se pose au niveau national. Ce n'est pas parce que le marché de l'ancien fonctionne très bien ou parce que les gens aspirent à revenir dans certains territoires qu'il ne faut pas se soucier du neuf ! Nous allons au-devant de vraies difficultés ; on ferait bien de s'emparer de ce sujet.