Mon intervention permettra peut-être de clore le sujet et j'en profiterai pour présenter mon amendement n° 3071 , qui doit être examiné juste après ceux-ci.
Dans la plupart des stations du pays du Mont-Blanc, les résidences secondaires représentent 70 % du bâti, ce qui induit nécessairement une forte augmentation des prix de l'immobilier et entre en contradiction avec le plan Avenir montagne, lancé l'an dernier par le Premier ministre à Bourg-Saint-Maurice. En effet, une telle proportion de résidences secondaires nécessite de lutter contre la diminution du nombre d'habitants permanents et l'augmentation des lits froids, ainsi que pour maintenir une activité à l'année, en évitant la fermeture de classes et en maintenant les services publics.
La majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires est possible dans les agglomérations sous tension immobilière et dont la population dépasse les 50 000 habitants. Or nos stations de montagne, moins peuplées, se trouvent bien dans une telle situation de tension immobilière. Il serait juste de corriger cette anomalie : faisons confiance aux maires !