Je reviens encore une fois à la charge sur la question de la spéculation immobilière en Corse, en proposant qu'un zonage soit établi, sous la supervision, soit de la collectivité de Corse – c'est l'objet du premier amendement –, soit du représentant de l'État en Corse – c'est l'amendement de repli –, afin de repérer les zones où ce phénomène prend des proportions caricaturales. Je vous ai cité l'exemple de la commune que j'habite : dans cette commune de 2 600 habitants comptant plus de 70 % de résidences secondaires, 1 300 permis de construire ont été délivrés en deux ans ! Dans ces zones, les élus auraient la possibilité de majorer la taxation sur les plus-values immobilières.