Cet amendement, déposé par le groupe La République en marche, a été travaillé par Marie-Pierre Rixain et la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. Il vise à réparer une injustice induite par le principe de solidarité fiscale des membres d'un même foyer. En cas de divorce, les ex-époux restent solidaires des sommes dues pendant leur union.
Or certaines circonstances peuvent faire peser injustement une dette fiscale sur l'un des deux, bien après leur vie commune : c'est le cas par exemple en cas de décès de l'ex-conjoint. Afin de remédier à ces difficultés, nous proposons que la durée sur laquelle l'administration fiscale évalue la capacité de remboursement soit limitée à trois années.