Monsieur le ministre, vous le savez : moins de services publics, c'est moins de population, et moins de population, c'est moins de services publics. Nous tournons en rond, et il est nécessaire de mettre un terme à cette spirale négative. Bureaux de postes, guichets automatiques, écoles, services de santé sont autant de services en voie de disparition dans nos campagnes et dans nos montagnes.
En matière scolaire, la politique actuelle du Gouvernement consiste à dédoubler les classes en ville, pour parvenir à un effectif de douze élèves par classe, alors que, dans les territoires ruraux, comme à Plombières, dans les Vosges, ou encore dans les vallées de la Moselle et de la Moselotte, on veut fermer des classes de quinze élèves sous prétexte qu'un effectif inférieur à vingt élèves est trop faible. Où est donc la logique ? À l'heure où l'on crée une Conférence nationale des territoires, ce double langage est difficile à comprendre.