Monsieur Bricout, s'il s'agit de lancer un plan qui concerne toutes les villes de France, ce que nous préparons ne correspond pas à votre demande ! En revanche, s'il s'agit de mettre un accent particulier sur un certain nombre de collectivités qui ont des difficultés spécifiques, tel est bien le cas.
Concernant le bilan que nous sommes amenés à faire de ce qui a été mis en place par nos prédécesseurs, je n'ai pas l'habitude de faire le procès des dispositions antérieures : chaque gouvernement, quelle que soit sa sensibilité, a essayé, à sa manière, de faire quelque chose. Nous poursuivons d'ailleurs les contrats de ruralité, qui ont eu, globalement, un impact assez positif, même si certains d'entre eux ont été élaborés très rapidement ou ont connu un certain nombre de difficultés de mise en oeuvre. Le FISAC a lui aussi été maintenu. L'action qui concerne les centres-bourgs d'un cinquantaine de villes est en cours. Nous allons en dresser le bilan.
Le projet « Action coeur de ville », que nous mettons en place, répond à la problématique très spécifique des villes moyennes.
Si vous aviez abordé la question des zones de revitalisation rurale, je pourrais vous répondre que nous avons pris la décision, votée par l'Assemblée nationale et le Sénat, de revenir à une situation qui remet tout le monde à égalité jusqu'à fin 2019. Les mesures votées dans le PLFR de 2015 ont créé des difficultés considérables. Vous le savez : à l'époque, je m'en étais entretenu avec celui qui occupait le poste qui est aujourd'hui le mien.
Nous effectuons le bilan de ce qui a été mis en place. Ce qui fonctionne doit être conservé, et s'il est possible d'apporter des améliorations, nous le ferons. Quoi qu'il en soit, je peux vous rassurer sur un point : nous consacrons à ces villes des moyens importants.