Monsieur le ministre, l'occasion m'est donnée de vous remercier, au nom des habitants du département de l'Indre et aussi sans doute au nom de toute la représentation nationale, parce que votre combat permettra peut-être un jour de faire la lumière sur l'affaire qui a conduit deux jeunes gaillards à subir, en 1946, des violences dans la gendarmerie de la commune de Mézières-en-Brenne puis à être condamnés au bagne ; ils ont ensuite été graciés et ont saisi à six reprises une commission de révision. Je ne suis pas un expert en droit judiciaire mais il faut bien constater que ces personnes ont ainsi été condamnées sept fois. Vous m'avez dit, lors de la première lecture, que vous aviez l'impression de les avoir condamnés une huitième fois, mais je vois que vous donnez l'occasion à leurs familles d'obtenir peut-être satisfaction, ce dont je vous remercie infiniment. C'est un peu notre affaire Dreyfus à nous dans le département de l'Indre.