Intervention de Christophe Arend

Séance en hémicycle du mardi 16 janvier 2018 à 15h00
Questions sur l'aménagement du territoire et la revitalisation des centres-villes et centres-bourgs

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

Monsieur le ministre de la cohésion des territoires, l'enjeu de la disparition des services publics de proximité est primordial au regard de la perte de confiance dans l'État, qui ne fait que s'accroître chez nos concitoyens. Délaissés, ils se sentent mis à l'écart physiquement. Ce sujet, qui concerne autant les territoires ruraux que les centres-villes, a sa part de responsabilité dans la montée du populisme. Dans ma circonscription, en Moselle-est, la fermeture des bureaux de poste, par exemple, est très mal vécue. Les missions de service public qu'ils assuraient jusqu'à présent, mais également le lieu de rencontre qu'ils représentaient, manquent cruellement. Comment pallier cette désertification ?

Depuis plusieurs années, la question de l'accessibilité des services au public est reconnue comme l'un des principaux enjeux en matière d'égalité des territoires. Après le label « Relais services publics », créé en 2006, le protocole d'expérimentation « + de services au public », mis en place en 2010, la généralisation de la création d'espaces mutualisés depuis 2013, avec la mise en place de maisons de services au public – MSAP – , et la confirmation, à la fin de l'année 2014, de l'objectif d'amélioration de l'accès aux services publics ; après cela donc, la loi NOTRe du 7 août 2015 est venue accélérer le processus de multiplication des maisons de services au public.

Nous nous réjouissons de ce mouvement, mais nous souhaiterions qu'il s'accélère. Tel est l'engagement de notre Président de la République, et vous avez vous-même, monsieur le ministre, réaffirmé récemment cette volonté. Ces maisons de services au public permettent de répondre aux difficultés que j'évoquais plus tôt, car elles mettent un interlocuteur à la disposition de tous les citoyens. Cet interlocuteur, bien identifié, est capable d'apporter des réponses, au quotidien, selon les spécificités du territoire. Or, trop souvent encore, cet interlocuteur est absent. Aujourd'hui, on compte 1 150 maisons de services au public.

Monsieur le ministre, pouvez-vous nous présenter votre plan d'action, à court et à moyen terme, en faveur de la multiplication de ces maisons de services au public ?

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