Madame la députée, heureusement, la Haute-Savoie compte nombre de collectivités qui vont bien, et je m'en réjouis. Vous le savez d'ailleurs autant que moi, vous qui représentez brillamment ce territoire.
Vous avez rappelé la situation du FISAC : il a été abondé de 2 millions d'euros par rapport au budget précédent après l'adoption d'un amendement émanant de l'Assemblée nationale, alors que ses ressources avaient connu une diminution progressive les années précédentes. Cette mesure décidée dans le cadre du budget 2018 est donc positive. En tenant compte de cette majoration, le Fonds a donc été doté de 16 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 13 millions d'euros en crédits de paiement.
Par rapport à l'ensemble des crédits émanant de l'État, de l'ANAH, d'Action Logement et de la Caisse des dépôts, ceux qui sont alloués aux opérations coeur de ville sont non pas mineurs, mais très ciblés. Ce qui importe, c'est qu'ils soient fléchés vers les projets qui seront retenus. Comme je l'ai dit, si 200 villes moyennes ou petites peuvent en bénéficier au cours de quinquennat, ce sera suffisamment significatif pour permettre de contrer la dérive que nous constatons dans un certain nombre de ces collectivités.
Ont également été évoquées les zones de revitalisation rurale. Si nous maintenons les contrats de ruralité, j'insiste sur l'importance de tenir aussi sur ces territoires ruraux, ces villes moyennes, un langage positif : à force de dire aux gens qui y vivent que leur territoire va mal, ils vont finir par nous croire !