La loi définit de manière exhaustive quels acteurs peuvent saisir la commission. Celle-ci peut aussi s'autosaisir, aussi pourrions-nous penser qu'elle le ferait si un lanceur d'alerte lui communiquait son alerte, mais se contenter de cette possibilité me semblerait par trop bancal. Voici les sept types de personnes pouvant saisir la CNDASPE : un membre du Gouvernement, un député ou un sénateur ; une association de défense des consommateurs ; une association de protection de l'environnement ; une association ayant une activité dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades ; une organisation syndicale ; l'organe national de l'ordre d'une profession relevant des secteurs de la santé ou de l'environnement ; et un établissement ou un organisme public ayant une activité d'expertise dans ces mêmes secteurs. Notons qu'il n'est donc pas prévu, aux termes de la loi du 16 avril 2013, que le Défenseur des droits puisse saisir la commission, pas plus qu'une personne physique lanceuse d'alerte.
Ainsi, je ne vois pas comment un décret pourrait prévoir quelque chose qui n'est pas prévu par la loi. Ces amendements sont donc de coordination et visent à ce qu'il n'y ait pas d'oubli.