Nous avons eu le débat ici. Certains amendements des groupes d'opposition proposaient d'introduire des taux d'effort. Vous m'avez entendu dire que je les refusais parce qu'il fallait qu'à la fin, les allocataires ne perdent pas un euro.
L'état d'esprit, la philosophie de notre réforme consiste à donner davantage d'argent aux bailleurs sociaux pour qu'ils construisent plus, qu'ils rénovent plus et qu'ils fassent davantage vivre leur parc qu'auparavant.
Une erreur a été faite voilà quarante ans, qui a conduit à la situation actuelle : on a arrêté l'aide à la construction au profit d'une aide à la personne, avec les APL.
Monsieur le député, vous évoquez les bailleurs sociaux en Nouvelle-Aquitaine. Je suis prêt à échanger avec vous sur ce sujet. Demandez aux offices et entreprises de la région quel est l'impact du paquet financier que j'évoquais tout à l'heure sur leur trésorerie, leur compte de résultat et leur bilan.