Monsieur Schellenberger, sachons, sur ces questions éminemment techniques, être précis : nous ne faisons que renforcer le mix énergétique français. Personne, au Gouvernement, ne parle d'une disparition totale de l'énergie nucléaire, ou issue de l'atome. Nous ne faisons qu'évoquer une réduction de la part de cette énergie, dans une trajectoire qui se doit d'être sincère.
À cet égard, l'objectif de 50 % d'énergie issue du nucléaire en 2025, prévu par la loi de transition énergétique, n'apparaît pas, pour des raisons techniques mais aussi sociales – vous l'avez dit – , comme sincère et réalisable.