Puisque nous débattons du conventionnement sélectif, je prends la parole maintenant, ce qui m'évitera de le faire à l'occasion de mon amendement n° 191 à venir, qui porte sur ce sujet.
Monsieur le rapporteur général, j'espère que nous aurons un débat fructueux le 2 décembre à l'occasion de l'examen, dans le cadre de la niche parlementaire de mon groupe, de notre proposition de loi qui prévoit d'instaurer un minimum de régulation concernant l'installation des médecins. Nous avons en effet une responsabilité en matière de santé publique. Or, contrairement à ce que vous dites, avec cette proposition de loi, nous entendons bien lutter contre les inégalités de santé en prenant nos responsabilités.
Cette proposition de loi repose sur une mesure modeste, que je n'exposerai pas ici dans le détail, mais qui nous semble de nature à améliorer l'accès aux soins de certains de nos concitoyens. Voilà quel est notre état d'esprit sur ce débat qui, vous l'avez noté, revient régulièrement car nous savons que des mesures différentes de celles qui existent aujourd'hui sont nécessaires. Nous devons donc engager le débat au sein de la société et dans cette enceinte.