Les sanctions prises sur le court terme par l'Union européenne pour cibler les personnes et organisations qui participent à ce trafic d'êtres humains sont une bonne chose. Cependant l'Union a besoin d'une réponse à long terme – nous avons d'ailleurs abordé cette question dans le rapport de la commission d'enquête sur les migrations publié la semaine dernière.
Monsieur le secrétaire d'État, comment la France, notamment dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, compte-t-elle faire avancer le pacte sur la migration et l'asile alors même qu'il existe de fortes divergences au sein de l'Union sur ces questions ?
Par ailleurs, dans l'immédiat, que pouvons-nous faire pour mettre à l'abri toutes ces personnes amassées à nos frontières dans des conditions inhumaines ? Dans le cadre des discussions européennes, un couloir humanitaire pourrait-il être ouvert rapidement, ou, tout au moins, l'accès à l'aide humanitaire peut-il être permis dans la zone frontalière ?