La solution est là : il faut bloquer les prix, et que l'on ne me dise pas que cela n'est pas possible.
Il ne faut surtout pas reporter les hausses après la présidentielle : il faut bloquer les prix de l'énergie, du carburant et de l'alimentation. J'en reste aux questions du chauffage et de l'énergie : peut-on bloquer les prix ? Oui, en vertu de l'article 410-2 du code du commerce : une telle disposition est autorisée si elle est motivée par « une situation de crise, des circonstances exceptionnelles, une calamité publique ou une situation manifestement anormale du marché dans un secteur déterminé. » Il s'agit très exactement de la situation que nous rencontrons. Par conséquent, nous sommes légalement et légitimement fondés à proposer le blocage des prix.
Cela s'est-il déjà vu dans la période récente, c'est-à-dire dans la période de l'enthousiasme aveugle pour le libre marché, la concurrence libre et non faussée, et autres fadaises qui nous ont amenés à la ruine actuelle ? Oui, cela a été fait une première fois, sur les carburants, par M. Michel Rocard, en 1991, et, plus récemment, par le gouvernement communiste d'Emmanuel Macron, qui a bloqué les prix des masques et du gel hydroalcoolique – malgré l'absence de réactions, j'espère que chacun aura compris la plaisanterie !