Nous demandons la hausse immédiate du SMIC à 1 400 euros net par mois. Aujourd'hui, un salarié au SMIC dépasse à peine le seuil de pauvreté, à condition de travailler à temps complet. Dans le même temps, l'indice des prix à la consommation pour les 20 % des ménages les plus pauvres a augmenté de 2,2 % en août : ce sont toujours les mêmes qui subissent de plein fouet les hausses des prix de l'énergie, de l'essence et des produits de première nécessité.
Le SMIC a fait l'objet d'une revalorisation automatique de 2 % au 1er octobre. C'est le strict minimum : cela reste très insuffisant. Toute revalorisation du SMIC autre que réglementaire a été refusée par le Gouvernement, depuis le début du quinquennat ; aucune n'a eu lieu depuis neuf ans. Vous préférez le subterfuge de l'augmentation de la prime d'activité, qui est financée in fine par les contribuables et n'ouvre aucun droit à la protection sociale. Le travail doit être plus justement rémunéré, d'où notre proposition d'augmentation immédiate du SMIC.