Cet amendement de Mme Forteza vise à intégrer à la formation des sages-femmes un volet relatif à la prévention des violences obstétricales et gynécologiques, sur lesquelles une prise de conscience du corps médical et de la société tout entière est nécessaire.
Je reprendrai l'exemple des épisiotomies : 50 % des femmes les ayant subies dénoncent un manque d'explication et d'accompagnement. La résolution du problème prend sa source dans la reconnaissance de ces violences, dans leur caractérisation, leur prévention. Elles ne doivent plus être invisibles. Donnons donc davantage de moyens au corps médical pour cela.
Le présent amendement, s'il est présenté lors de l'examen de ce texte, est en réalité d'appel et concerne l'ensemble du corps médical, l'ensemble de la société. Les sages-femmes elles-mêmes expliquent que leurs conditions d'exercice conduisent parfois à des violences obstétricales et gynécologiques évitables. L'intégration universitaire de leur formation doit contribuer à résoudre le problème.