J'abonde dans le sens de ma collègue. Nous comprenons bien qu'il s'agit d'un amendement d'appel, mais il a le mérite d'évoquer une question importante : si le sujet des violences faites aux femmes dans la société est désormais relativement connu, discuté, accepté et visible, celui des violences gynécologiques et obstétricales reste encore tabou, pour des raisons évoquées par certains orateurs précédents. Ce serait faire honneur aux femmes que de mettre cette question sur le métier.
La réponse est-elle dans l'adaptation du référentiel des compétences en sixième année d'études ? Je ne le sais pas. Mais, puisque nous sommes dans l'hémicycle, dans lequel nous pouvons nous exprimer sur les questions qui nous paraissent importantes, et que celle-ci a un lien direct avec la proposition de loi, je soutiens l'amendement.