Cette réponse, ce n'est pas seulement à moi, député, que vous la devez, ni à l'Assemblée nationale, mais aussi au Conseil national de l'Ordre des sages-femmes et aux sociétés de médecins gynécologues, obstétriciens et pédiatres, qui réclament tous le relèvement du taux d'encadrement des accouchements. Ce taux a des conséquences quotidiennes pour les sages-femmes. C'est une donnée essentielle.
Quand on lit, dans Le Monde, une étudiante sage-femme expliquer ceci : « Je m'observais, et je me disais que j'étais maltraitante envers moi-même. J'avais le sentiment d'entrer en zone de guerre. » Pendant les douze heures de garde, explique-t-elle, elle ne pouvait ni aller aux toilettes, ni manger : chaque minute devait être rentabilisée. Madame la ministre déléguée, pourquoi secouez-vous la tête ? Ce n'est pas moi qui l'ai inventé, ce témoignage,…