Avis favorable. Puisque nous achevons l'examen de la proposition de loi, je remercie l'ensemble des parlementaires présents, ainsi que les personnes qui ont retiré leurs amendements afin de ramener la discussion au cœur du sujet : la formation des sages-femmes. Même si ce texte ne résout pas tous les problèmes qu'elles rencontrent, nous posons ainsi la première pierre.
Surtout, nous faisons les choses dans l'ordre, car commencer par la formation, c'est permettre le développement de métiers adaptés à notre époque et aux besoins de notre société. Beaucoup de demandes d'adoption de décrets ont été faites, relatives à la périnatalité, à l'abandon durant les études, à la difficulté de travail. Monsieur Ruffin, je vous remercie, encore une fois, à cet égard, d'avoir retiré vos amendements, en faveur d'une position plus mesurée. Cette profession est difficile, car elle touche à l'intime : il est facile de se laisser emporter par la provocation, dès lors que l'on s'exprime sur ce qui fait le quotidien de ce métier.
Même s'il n'est pas d'usage de faire mention de ses expériences personnelles, j'ai travaillé pendant trente ans dans des maternités et je connais les difficultés inhérentes à la profession de sage-femme. Je connais le mal-être des femmes qui accouchent et qui se sentent dépossédées : actuellement, une femme sur quatre se dit dépossédée et insatisfaite de son accouchement, non pas en raison de l'absence de personnels compétents, mais parce que ceux-ci se sentent évincés de leur travail par des charges lourdes et qu'ils ne sont plus en mesure de faire face. Ainsi, la réforme de la formation des sages-femmes nous permettra de tendre vers l'adéquation que nous recherchons.
Merci à tous ,