Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du mardi 16 janvier 2018 à 21h30
Questions sur l'éducation et le recrutement des enseignants

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale :

Monsieur Juanico, cette question en comporte beaucoup, de sorte qu'il ne sera pas facile d'y répondre en deux minutes.

D'abord, la question de l'aide administrative aux directeurs d'école renvoie, vous le savez, à notre politique générale en matière de contrats aidés, que l'on peut qualifier de courageuse. J'ai été amené aujourd'hui encore à m'exprimer sur ce point. Le Gouvernement a fait des choix, que je ne vous rappellerai pas – vous les connaissez très bien – , tendant à changer de politique de l'emploi en renonçant aux contrats aidés, qui étaient vecteurs de précarité et correspondaient à des fonctions pouvant être assumées d'une autre manière dans notre système.

C'est le sens de ce que nous avons fait s'agissant de l'accueil des élèves en situation de handicap : peu à peu, davantage de contrats d'AESH – accompagnants des élèves en situation de handicap – , qui sont plus robustes, et moins de contrats aidés. Ainsi, à la rentrée 2017, nous avions autant de contrats aidés qu'à la rentrée précédente pour l'accueil de ces élèves.

S'agissant de l'aide aux directeurs d'école, il est exact qu'il y a eu moins de contrats aidés cette année que la précédente. Néanmoins, ce que je vous avais dit en octobre s'est vérifié : l'aide aux directeurs d'école existe encore dans un certain nombre de cas – moins qu'auparavant, mais nous avons veillé à ce que les préfets et les inspecteurs d'académie fassent des efforts particuliers, par exemple outre-mer et dans plusieurs départements métropolitains. Cela devrait toutefois nous inviter, c'est vrai, à réfléchir à la possibilité d'apporter une aide administrative aux directeurs d'école par d'autres biais que les contrats aidés.

Je vous remercie d'avoir évoqué la question très importante du sport, priorité dans la perspective des Jeux olympiques de 2024, mais aussi, plus généralement, en raison des enjeux en matière de santé et d'épanouissement. Oui, nous visons la création de 1 000 sections sportives supplémentaires ; c'est un objectif ambitieux, dont nous allons bien entendu nous en donner les moyens humains. La question des concours ne doit pas être vue de façon schématique et simpliste. Il faut tenir compte, en particulier, des départs à la retraite, qui expliquent ce que vous avez dit à ce sujet. Nous mènerons bien entendu la politique ambitieuse que j'ai affichée, au service du sport dans notre pays.

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