… sur la meilleure façon de répondre aux défis qui sont posés au Grand Ouest, en particulier celui de la connexion avec le reste de la France et l'Europe. Cela passe évidemment par la mise en réseau des plates-formes aéroportuaires, par des investissements dans l'aéroport de Rennes, qu'il conviendra de discuter avec le conseil régional de Bretagne qui en est propriétaire, mais aussi des investissements à court terme dans la partie déjà concédée de l'aéroport de Nantes.
Cela passe par une amélioration de la desserte ferroviaire, car l'équilibre de la politique de mobilité en Europe aujourd'hui repose sur la capacité à rejoindre rapidement des grands pôles aéroportuaires internationaux. Il faut donc améliorer la desserte de ces grands pôles depuis le Grand Ouest : cela suppose des investissements ferroviaires au sud de Paris, ainsi qu'une amélioration du cadencement ferroviaire à destination de ces pôles.
Cela exige enfin, tous les élus que j'ai rencontrés l'ont souligné, d'améliorer la circulation à Nantes et dans la métropole nantaise. Il est devenu difficile de traverser l'agglomération du Nord au Sud et inversement. Quelle qu'ait été la décision prise par le Gouvernement, ce sujet serait demeuré. Nous allons essayer de le traiter avec les élus locaux et les parlementaires qui voudront se joindre à nous.
Ce seront des discussions intenses, je n'en doute pas, car les attentes sont considérables. J'ai demandé à Mme la ministre des transports, dans les mois qui viennent, de structurer cette discussion avec les élus locaux et d'avancer avec eux.