Il vise à rétablir l'index Dynamique des âges supprimé par la commission. Sur le modèle de l'index de l'égalité professionnelle, il prévoit que dans les entreprises d'au moins 500 salariés, l'employeur publie chaque année des indicateurs relatifs à l'emploi des salariés de plus de 50 ans et aux actions conduites pour favoriser le maintien en emploi de ceux-ci. Les critères retenus seront définis par décret, mais pourront être : le taux de formation, le taux d'emploi, la mobilité interne ou encore le turnover. Il ne serait pas pertinent de retenir le critère de l'écart de rémunération dans le cas des travailleurs expérimentés.
Cet index est plébiscité par de nombreux rapports, comme le rapport Bellon-Mériaux-Soussan, ainsi que par l'Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH), car il permet de faire la lumière sur les bonnes pratiques de certaines entreprises vertueuses et se révèle être un outil efficace de pilotage des ressources humaines. L'objectif de l'index est de faire évoluer les esprits et d'encourager les bons réflexes inclusifs des entreprises dans une démarche incitative ; il n'est assorti d'aucun régime de sanction.