L'article 5 de la proposition de loi abrogeait l'article L. 161-22-1 A du code de la sécurité sociale et ouvrait ainsi la possibilité aux assurés en cumul emploi-retraite de se constituer de nouveaux droits à la retraite sur la base de leurs cotisations versées afin de faciliter la transition entre l'emploi et la retraite. La possibilité de constituer de nouveaux droits à la retraite constitue une solution pour pallier certaines difficultés démographiques auxquelles peuvent être confrontés certains métiers en tension parmi lesquels figurent notamment les médecins – mais ce n'est bien sûr qu'un exemple.
Le caractère créateur de droits des cotisations versées devrait également avoir pour effet de rendre plus attractif le dispositif de cumul emploi-retraite, le nombre de personnes y ayant recours aujourd'hui étant relativement limité. En effet, il concernait en 2017, d'après les données de la DREES, 482 000 personnes, soit 3,4 % des retraités.
La promotion du cumul emploi-retraite faisant l'objet d'un consensus extrêmement large, il est proposé de rétablir l'article 5.