Ce silence va à l'encontre de ce qu'a toujours été la diplomatie de la France à l'échelle internationale : une voix forte, respectée, capable de se mettre au service de la protection des populations et, surtout, de tenir parole. Comme d'autres, j'appelle à protéger les Kurdes. Ils ont été nos alliés, il ne faut pas l'oublier. Dans une autre question, posée le 14 mars 2018, j'avais appelé le Gouvernement à reconnaître l'aide décisive apportée par les Kurdes à la coalition internationale dans la lutte contre Daech. Nous avons le devoir de les protéger.
Monsieur le secrétaire d'État, ce n'était pas vous qui m'aviez répondu à l'époque, c'était M. Le Drian. Je dois dire que je préférais la première version de Le Drian : quand il était ministre de la défense, il s'appuyait sur les Kurdes et il s'était engagé à ce qu'ils soient protégés. La seconde version de Le Drian, ministre des affaires étrangères, n'a pas tenu sa parole,…