En outre, associer Taïwan à la lutte contre le changement climatique et contre la criminalité organisée ne pourrait être que profitable à la communauté internationale, car elle constitue aujourd'hui la dix-neuvième économie mondiale. Nous avons beaucoup à apprendre de Taïwan et nous avons beaucoup à gagner en continuant à travailler avec ce pays. C'est en ce sens que les autorités françaises ont régulièrement réalisé des démarches au sein des enceintes internationales concernées pour obtenir qu'elles consentent à la participation de Taïwan, certes avec un statut d'observateur, mais avec un accès aux informations et aux réflexions afin de produire un effet utile.
La proposition de résolution se veut donc une approbation et un encouragement adressés à notre diplomatie pour qu'elle continue ses interventions en partage avec d'autres puissances. Nous sommes donc fondés à estimer respectueusement que la République populaire de Chine pourrait, sans infléchir ses positions de fond, accepter à nouveau une collaboration des représentants de Taipei à l'assemblée annuelle de l'OMS et, par conséquent, aux outils concrets de coopération en faveur de la santé mondiale qui y sont discutés.