Nous avions depuis longtemps exprimé notre scepticisme sur ce projet, peu convaincus que cet équipement puisse répondre encore aux réels besoins d'aménagement de ce territoire. Vous avez initié une méthode permettant un éclairage sur une alternative à ce projet. C'est un choix éclairé par sa méthode.
Vous avez eu le courage de trancher, monsieur le Premier ministre, et nous vous en félicitons. C'est une décision claire, enfin, à tout point de vue.
Dès lors, maintenant que nous savons ce débat empoisonné derrière nous, apparaît une autre certitude. Pour notre part, force doit rester à la loi. Pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, on a laissé s'installer sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes des centaines de personnes niant à l'État sa légitimité et créant une zone de non-droit.