Je monte à la tribune pour pouvoir retirer le masque qui m'étouffe.
Monsieur Bourlanges, je voudrais vous dire mon extrême déception du ton sur lequel vous avez accueilli mon intervention. Il me semble que la responsabilité particulière qui est la vôtre, en tant que président de la commission des affaires étrangères, devrait vous amener à la même mesure que celle dont faisait preuve Mme de Sarnez à mon égard, qui avait avec moi des divergences au moins aussi profondes que celles que vous exprimez. Moi, je ne vous accuse pas d'être partisan de la torture parce que vous n'avez jamais rien dit contre Guantánamo ; moi, je ne vous accuse pas d'être complice du martyre de M. Assange parce que vous n'avez pas signé la proposition de résolution invitant le Gouvernement à lui accorder l'asile politique ; moi, je ne vous accuse pas d'être complice de l'humiliation des Palestiniens.