Souvenons-nous qu'il y a quarante-sept ans et quelques jours – plusieurs d'entre vous l'ont rappelé –, Simone Veil montait à cette tribune pour défendre le droit à l'avortement. Personne ici ne peut prétendre être Simone Veil, mais vous avez fait la démonstration, monsieur Son-Forget, que vous étiez représentatif des hommes qui composaient alors l'Assemblée nationale et qui ont calomnié la ministre, elle et toutes les femmes qu'elles défendaient dans son combat.