Depuis l'année dernière, nous discutons d'une proposition de loi que vous fondez exclusivement sur une fourchette comprise entre 3 000 et 5 000 femmes, et vous nous dites ce soir qu'en fait, on n'en sait rien, et que ce n'est peut-être pas ces chiffres-là.
Je citerai Bertrand de Rochambeau, président du principal syndicat de gynécologues en France. Il explique que l'une des causes du mauvais accès à l'IVG sur le territoire français, c'est le fait que tous les hôpitaux publics n'offrent pas les services d'IVG jusqu'à douze semaines.