Évidemment, il n'y a pas ici de porte-parole des femmes, personne ne peut se revendiquer comme tel. En revanche, il est question de défendre la liberté de choix des femmes, et donc la liberté de choisir d'avorter ou de ne pas avorter. C'est tout simplement cela que nous tentons de défendre. Dans leurs arguments, certains expliquent qu'il faut restreindre ce choix et ce droit, en imposant des limites plus contraignantes que celles offertes par la médecine.
Comme d'autres, j'ai fait remarquer dans la discussion générale que le démantèlement des services publics, mais aussi des structures issues du militantisme féministe, ainsi que toutes les attaques perpétrées vis-à-vis de celles et ceux qui font vivre les droits des femmes constituent un grave problème pour l'accès à l'IVG. Je considère d'ailleurs que la famille politique de la droite y a largement participé, avec des lois successives affaiblissant les services publics de santé et les plannings familiaux. Vous parlez également du droit à la contraception.