Effectivement, Giscard ne disposait pas d'une majorité, c'est pourquoi, sans les voix de la gauche, qui ne faisait pas partie de la majorité, jamais la loi dite Veil n'aurait été adoptée. Merci de ne pas réviser l'histoire, c'est un fait.
Le droit à l'avortement est un combat du XX
Depuis tout à l'heure, la droite insiste sur le fait que l'avortement est un acte terrible, qui constitue un traumatisme. Qui dira ici que l'avortement n'est pas souvent un traumatisme ? C'est l'évidence, nous le savons. Mais notre rôle de législateur, si nous considérons les femmes, c'est précisément de les aider à pouvoir avorter avec le moins de difficultés, de culpabilité et d'angoisse possible. Telle est notre responsabilité, si nous décidons que l'émancipation des femmes est le cœur de notre ambition politique. Étant animés par cette ambition politique, nous devons réduire la culpabilité et l'angoisse ressenties et résoudre les difficultés pour avorter.