Cela tombe bien : nous avions prévu de dire la même chose !
Lorsqu'une femme prend la décision d'avorter, rien ne l'arrêtera. Pour cette raison, nous voterons, avec enthousiasme, en faveur d'une loi visant à allonger la durée légale pour avorter : c'est décisif, pour rendre effectif – plus et mieux – le droit à disposer de son corps et le droit à l'IVG. C'est un combat de longue date : celles et ceux qui œuvrent au mouvement féministe, tout comme nous, se battent depuis longtemps pour cette disposition. À ce titre, je remercie très sincèrement et très chaleureusement Albane Gaillot et Marie-Noëlle Battistel, qui, grâce à leur combativité, ont permis que cette proposition de loi voie le jour.
Je les remercie également d'avoir proposé que les sages-femmes puissent, demain, je l'espère, pratiquer l'IVG instrumentale. Je les remercie aussi d'avoir défendu, avec pugnacité, la suppression de la double cause de conscience. C'est très certainement sur ce point que Mme Autain avait prévu de terminer son intervention : il y a un regret, extrêmement fort, à constater que subsiste là un empêchement, voté par la majorité par le biais d'un amendement de la droite, qui, pour sa part, n'a cessé de soutenir durant deux jours que le droit à disposer de son corps n'était pas un droit fondamental !