Nous devons donc diffuser les bonnes pratiques en nous appuyant à la fois sur les dispositions juridiques – que vous allez renforcer aujourd'hui – et sur les ressources que j'ai évoquées.
En la matière, l'utilité du carré régalien ne doit pas être sous-estimée. Dans chaque domaine concerné, les rectorats disposent d'une équipe dédiée prête à intervenir rapidement, de plus en plus étoffée par des jeunes en service civique. La formation des intervenants, qui à leur tour formeront les adultes et les élèves, aura un effet sur les pratiques. Sur ce point comme sur d'autres, nous montrerons que la force est du côté du droit, du côté de la République.
Cette proposition de loi est donc l'occasion d'aller plus loin sur le plan législatif, bien sûr, mais aussi d'accentuer la mobilisation : nos échanges, les améliorations que nous apporterons, je l'espère, à l'état du droit, tout cela contribuera à nous faire progresser. Nous allons élargir la base légale du harcèlement scolaire, rappeler l'importance de la formation initiale et continue, assigner aux plateformes un devoir de vigilance dans ce domaine. En se proposant de légiférer sur une telle question, les représentants de la nation envoient un message d'une grande puissance. Nos travaux et nos échanges seront, j'en suis sûr, riches et constructifs. Nous avons déjà parcouru un long chemin et fait beaucoup pour l'égalité et la liberté. Faisons-en autant pour la fraternité.