Je suis favorable à votre idée, madame la députée, mais elle soulève plusieurs difficultés. Tout d'abord, le choix des grandes causes nationales n'est pas de notre ressort, mais incombe à l'exécutif. Ensuite, notre proposition de loi sera vraisemblablement adoptée au début de 2022 : l'année sera donc entamée, et la période consacrée à cette cause nationale réduite d'autant. Rappelons également que l'Assemblée vient de voter une résolution invitant le Gouvernement à faire de la sauvegarde des abeilles une grande cause nationale pour 2022. Pour toutes ces raisons, mon avis est défavorable. Votre proposition pourrait néanmoins être pertinente pour 2023, car plus vite nous ferons de la lutte contre le harcèlement scolaire une grande cause nationale, plus vite notre combat avancera. Une fois encore, la décision revient à l'exécutif.