Nous nous efforçons tous de lutter contre l'empilement de mesures propres à la culture française – en l'occurrence, nous devons éviter de créer un mille-feuille de formations et de thématiques. Le harcèlement renvoie aux violences faites aux enfants et à leur intégrité physique, psychique, morale et sociale : il s'agit donc d'une question de santé globale. Quand pourrons-nous appréhender la santé des enfants de façon globale, en lui accordant les ressources nécessaires ? C'est un sujet sur lequel je vous interpelle régulièrement, monsieur le ministre, et plusieurs de mes collègues ont souligné combien nous manquions de ressources en médecine scolaire. Celle-ci est pourtant déterminante pour traiter nombre des difficultés de santé que rencontrent les enfants.
Plutôt que d'ajouter une couche au dispositif existant, qui comporte déjà une formation sur la protection des enfants, assurons-nous que cette dernière est opérante, et interrogeons-nous sur l'opportunité d'y intégrer un module consacré au harcèlement. Privilégions une approche globale à des initiatives dispersées, qui ne contribueront pas à préserver la santé des enfants.
Essayons de promouvoir ensemble une approche plus globale, car une organisation en silo, telle qu'elle existe actuellement, ne bénéficie pas à la promotion de la santé de nos enfants.