Je voudrais juste apporter une précision à l'attention de M. le rapporteur : sauf erreur de ma part, l'ensemble des personnels que vous citez sont déjà visés par l'article L. 542-1 du code de l'éducation. En outre, les problèmes que rencontrent les enfants font souvent l'objet de formations spécifiques – non seulement le harcèlement mais aussi les agressions sexuelles, par exemple, ou l'exposition aux violences conjugales. Comme le dit très justement M. le ministre – et j'aimerais que nous allions dans ce sens –, il ne faut pas compartimenter. En matière de promotion de la santé, il nous reste à construire un socle vraiment solide, qui doit s'appuyer sur des professionnels formés en santé publique. Je prends acte de vos annonces mais nous devons mener un vrai travail de fond concernant la place de la profession médicale dans les établissements scolaires : si des mesures très ambitieuses ne sont pas prises très rapidement, elle disparaîtra, malheureusement.