Nous l'avons dit tout à l'heure : les situations de harcèlement à l'ère des réseaux sociaux sont généralement corrélées à un cyberharcèlement, ce qui implique que les victimes peuvent être harcelées en tout temps et en tout lieu. Le cybersexisme touche particulièrement les jeunes filles, insuffisamment protégées.
Le cybersexisme a été défini par le centre Hubertine Auclert dans son étude « Le cybersexisme chez les adolescent.e.s (12-15 ans) – Étude sociologique dans les établissements franciliens de la 5
L'association e-Enfance a également montré dans une étude que 51 % des victimes de cyberharcèlement étaient des filles de 13 ans en moyenne. Le confinement de 2020 a vu exploser le nombre de comptes divulguant des photos intimes de mineures, comme l'a dénoncé l'association Stop Fisha. Or les victimes mineures de revenge porn sont encore très mal accompagnées et peu protégées.
L'une des raisons du manque de protection des jeunes filles face au cybersexisme et des victimes de cyberharcèlement en général est l'insuffisante formation des personnels des établissements scolaires et des forces de l'ordre. Il paraît donc primordial que les spécificités du cyberharcèlement et du cybersexisme soient prises en compte dans la formation des professionnels qui travaillent au contact des élèves. Cet amendement propose d'inclure la lutte contre le cyberharcèlement et le cybersexisme dans la formation des personnels visés par l'article.