Je l'ai déjà défendu, mais je veux ajouter une remarque en réponse à ce qui a été dit tout à l'heure. S'agissant du recueil de la parole des victimes de harcèlement scolaire, qui fait l'objet de cet amendement, il ne me semble pas qu'un numéro d'appel constitue une solution satisfaisante. Lorsqu'on sait la difficulté des victimes à dénoncer les actes qu'elles subissent, on imagine mal qu'un numéro de téléphone facilite leur prise de parole. Elles ont besoin de personnes en chair et en os face à elles, capables de décrypter leur discours. C'est la raison pour laquelle nous demandons que des personnes formées soient présentes au sein des établissements scolaires pour établir une relation réelle avec les élèves.