Des dérogations de ce type existent déjà et peuvent être mises en œuvre rapidement. En outre, chaque cas dans lequel on en arrive à changer un enfant d'établissement est problématique : l'élève n'a pas nécessairement envie d'en changer et il n'y a alors aucune raison qu'il s'y trouve contraint. C'est tout l'objet du travail que nous avons engagé et que nous devons encore mener que de faire en sorte que les professionnels de l'éducation et les enseignants soient formés – nous insistons sur ce point depuis le début de l'examen du texte – à détecter les situations de harcèlement et à les traiter très rapidement pour les résorber. Chacun le sait : en matière de harcèlement scolaire, plus vite on propose une solution pour remédier au problème, moins les dégâts sont importants.
Avis défavorable : non seulement votre demande est satisfaite, mais le changement d'établissement n'est pas toujours la meilleure solution pour un enfant victime de harcèlement.