Il porte sur une question que j'ai déjà évoquée dans mon amendement n° 33 à l'article 3, à savoir le cybersexisme. Celui-ci commence avec les insultes sexistes dans la cour d'école et va jusqu'au cyberharcèlement à caractère sexuel avec des pratiques comme la pornodivulgation – ou revenge porn.
Les cours d'éducation à la vie sexuelle et affective doivent inculquer aux élèves le respect de l'autre et de son consentement ; ils doivent également être l'occasion d'insister sur le fait que la violence peut naître des situations de cybersexisme.
Pour ces raisons, il apparaît primordial d'intégrer les spécificités du cybersexisme aux cours d'éducation à la vie affective et sexuelle, celui-ci étant lié aux stéréotypes de genre et aux violences sexistes et sexuelles.