Monsieur le ministre, je souhaite à mon tour vous interroger sur l'avenir des écoles dans nos villages – ceux de l'Yonne en particulier, mais aussi, plus généralement, les villages de France. Le Président de la République déclarait en juillet dernier, en conclusion de la Conférence nationale des territoires, que : « les territoires, en particulier les plus ruraux, ne peuvent plus être la variable d'ajustement d'économie. C'est pourquoi (…) il n'y aura plus de fermetures de classes dans les écoles primaires. »
Mon interrogation est donc très simple : quelle est l'application concrète, la déclinaison opérationnelle de cet engagement pour la rentrée 2018 ? Au-delà, pour l'ensemble du quinquennat, je vous appelle, comme un grand nombre de mes collègues ici présents, à préserver dans les départements le maillage territorial de nos écoles rurales et, autant que possible, à ne pas fermer de classes.
Il me semble très important que le calendrier des concertations menées par les inspections d'académie avec les élus et certains acteurs locaux soient précisés. Il importe également qu'on s'engage autant que possible à plus de prévision pour que nous puissions stabiliser tout ce dispositif – y compris, bien sûr, en matière immobilière, en liaison avec les communes et les communautés de communes. Il y va de l'avenir des enfants et, plus généralement, des villages.